LA ROQUE D'ANTHERON

Jeudi 12 février 2015 : La chapelle ND de Goiron à
La Roque d’Antheron.
Rando conduite avec brio par Gilbert : 23 participants
14,52 km.  dĂ©nivelĂ© cumulĂ© :500 m. Temps de marche  5h53
 

Longueur de l’itinéraire : 14.52 km
Dénivelé positif cumulé : 501 m
Dénivelé négatif cumulé : 494 m
Altitude maxi : 478 m

Altitude mini : 179 m

Altitude moyenne : 341 m

Date de début : jeudi 12 février 2015 08:33

Date de fin : jeudi 12 février 2015 16:27

Durée totale : 07h53m57s - dont 02h01m44s de pause

Vitesse moyenne (sans les pauses) : 3.3 km/h (5h52m13s de marche)

Vitesse ascensionnelle moyenne (sans les pauses) : 209 m/h (2h23m58s d'ascension)

Vitesse de descente moyenne (sans les pauses) : 147 m/h (3h21m08s de descente)

8h30 sur le parking de la Roque d'Anthéron
Gilbert rassemble ses troupes !
manque de pot : On est jeudi !
comme d'habiture
ça commence bien !
terrain neigeux
Ensoleillé !
Josette se cache derrière Jean Paul pour éviter les boules de neige de Floreal !
Les dames sont prudentes !
L'amitié dure ...
Maison troglodyte
Une citerne d'eau creusée dans la pierre
il y a 1 mètre d'eau au fond de la citerne
400 maquisards morts  en 1944
La chapele ND de Goiron
Viviane et Louis nous raconte ...

 

Chapelle Sainte-Anne de Goiron
(Viviane-Louis)

La chapelle Sainte-Anne de Goiron est bâtie en-contrebas nord-est d’un relief  très marquĂ© appelĂ© Plateau de Manivert  (du Mont Goiron, partie de la ChaĂ®ne des CĂ´tes) qui culmine  Ă  480 mètres d’altitude, dominant de 300 bons mètres le gros village de La Roque-d’AnthĂ©ron qui se trouve au nord-est de la chapelle.
Elle se trouve en fait dans un endroit  vraiment isolĂ© qui, mĂŞme aujourd’hui, n’est accessible que par une petite route en cul-de-sac et qui servait depuis longtemps de lieu de culte paĂŻen. De style roman, cette très belle chapelle romane fut construite au XIe par des ermites sur cet ancien lieu de culte paĂŻen et modifiĂ©e au XIIIe puis au XIXe. Ces ermites appartenaient pense-t-on, Ă  l'ordre des Pontistes rĂ©sidant en un lieu dit Silvacane et qui furent les prĂ©curseurs des moines fondateurs de l'Abbaye qui porte le mĂŞme nom. Ces ermites reçurent en don tout le plateau de Manivert. L'acte de donation du seigneur local Teudebert date du 29 mai 1048.

La chapelle placée sous le vocable de Sainte-Marie fit partie des possessions de l'abbaye bénédictine Saint-André d'Avignon jusqu'en 1155. A cette date, elle est cédée à l'Abbaye de Silvacane et desservie par ses abbés jusqu'à leur disparition en 1444. Elle passe alors au Chapitre d'Aix avec Silvacane.

Ce n'est qu'au XVIe siècle que "La Filleule de Silvacane" passe sous le vocable de Sainte-Anne. Elle devient un lieu de pèlerinages, où les habitants des villages voisins venaient en foule prier la Sainte pour obtenir la pluie. Des ermites entretenaient le modeste sanctuaire, vivant de la charité publique et du produit de leurs jardins.

Elle est composée d'une unique nef en en forme de croix latine, au toit couvert de lauses, pierres plates carrées tirées des roches même du plateau. On y trouve de jolis ex-votos du XVIIe siècle. Les contreforts extérieurs soutiennent une voûte en berceau brisé et d'abside en cul de four qui supporte cette lourde toiture.
Un campanile sans cloche s'élève au-dessus du chœur.

Le site troglodytique des Baumes témoigne d’une activité humaine dès l’Antiquité. Aménagées par les Cénobites, constructeurs de la chapelle, ces grottes de différentes dimensions servaient de logements, écuries ou granges. Egalement creusés dans le roc, des réservoirs recevaient l'eau pluviale amenée par un réseau de petites rigoles que l'on pense pouvoir dater du XIe siècle. Les tombes des ermites et abbés étaient creusées, elles aussi, à même le roc.

 

Pourquoi Sainte Anne ? (fĂŞtĂ©e le 26 juillet)

 (D'après l'AbbĂ© L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'annĂ©e, Tours, Mame, 1950, Sainte Anne appartenait Ă  ce peuple choisi qui, dans les desseins de Dieu, devait donner naissance au Sauveur des hommes; elle Ă©tait de la tribu de Juda et de la race de David. Ses parents, recommandables par leur origine, devinrent surtout illustres entre tous leurs concitoyens par l'Ă©clat d'une vie pleine de bonnes oeuvres et de vertus.  Dieu, qui avait prĂ©destinĂ© cette enfant Ă  devenir l'aĂŻeule du Sauveur, la combla des grâces les plus admirables. Après Marie, aucune femme plus que Sainte Anne ne fut bĂ©nie et privilĂ©giĂ©e entre toutes les autres. Mais si elle reçut tant de grâces, comme elle sut y rĂ©pondre par la saintetĂ© de sa vie! 
 Toute jeune enfant, elle Ă©tait douce, humble, modeste, obĂ©issante et ornĂ©e des naĂŻves vertus de son âge. Plus tard, comme elle sut bien garder intact le lis de sa virginitĂ©! Comme elle dĂ©passait toutes les filles, ses compagnes, par sa piĂ©tĂ©, par la rĂ©serve de sa tenue, son recueillement et la saintetĂ© de toute sa conduite! Puis, quand il plut Ă  Dieu d'unir son sort Ă  celui de Joachim, combien Anne fut une Ă©pouse prĂ©venante, respectueuse, laborieuse, charitable et scrupuleusement fidèle Ă  tous les devoirs de son Ă©tat, vaquant Ă  propos au travail et Ă  la prière.
 Dieu lui refusa longtemps de devenir mère; elle se soumit humblement Ă  cette Ă©preuve et l'utilisa pour sa sanctification. Mais Ă  l'Ă©preuve succĂ©da une grande joie, car de Joachim et d'Anne, dĂ©jĂ  vieux, naquit miraculeusement Celle qui devait ĂŞtre la Mère du Sauveur et la CorĂ©demptrice du genre humain. C'est sans doute un grand honneur pour sainte Anne, que d'avoir donnĂ© naissance Ă  la Mère de Dieu; mais il lui revient beaucoup plus de gloire d'avoir formĂ© le coeur de Marie Ă  la vertu et Ă  l'innocence! L'Église cĂ©lĂ©brera dans tous les âges la piĂ©tĂ© maternelle de Sainte Anne, et la gloire de sa Fille rejaillira sur elle de gĂ©nĂ©ration en gĂ©nĂ©ration.
 Le culte de Sainte Anne a subi diverses alternatives. Son corps fut transportĂ© dans les Gaules, au premier siècle de l'ère chrĂ©tienne, et enfoui dans un souterrain de l'Ă©glise d'Apt, en Provence, Ă  l'Ă©poque des persĂ©cutions. A la fin du VIIIe siècle, il fut miraculeusement dĂ©couvert et devint l'objet d'un pèlerinage. Mais c'est surtout au XVIIe siècle que le culte de sainte Anne acquit la popularitĂ© dont il jouit. De tous les sanctuaires de Sainte Anne, le plus cĂ©lèbre est celui d'Auray, en Bretagne; son origine est due Ă  la miraculeuse dĂ©couverte d'une vieille statue de la grande Sainte, accompagnĂ©e des circonstances les plus extraordinaires et suivies de prodiges sans nombre. Sainte-Anne d'Auray est encore aujourd'hui l'objet d'un pèlerinage national.

 Le mĂ©morial de la rĂ©sistance

  Dans la journĂ©e du 11 juin 1944 les Allemands procèdent au bouclage de la colline de Ste Anne et isolent les maquisards (environ 400 hommes). Toute la matinĂ©e du 12 juin, le combat fait rage et les rĂ©sistants se battent avec acharnement contre un ennemi supĂ©rieur en nombre (environ 3000 hommes) et en armement. Les maquisards infligent des pertes sĂ©vères aux assaillants, mais les munitions s'Ă©puisent. Les Allemands mettent le feu au maquis pour les forcer Ă  se rendre. L'ordre de dispersion est effectivement donnĂ©. L'ennemi procède alors Ă  une "chasse Ă  l'homme", des prisonniers et des blessĂ©s sont capturĂ©s, interrogĂ©s, torturĂ©s puis fusillĂ©s. Au terme de ces journĂ©es, 62 rĂ©sistants du maquis de Ste Anne ont Ă©tĂ© tuĂ©s. Ils avaient une moyenne d'âge de 28 ans

 

Le resto
C'est presque le FBI
Un ban pour accueillir Elisabeth (voir photo plus bas)
Petit glissade technique du chef pour vérifier l'état du terrain !
Une amitié qui perdure
Attention, passage dangereux,
 rochers très glissants
Jésus explore le tracé
C'est bon ! allez-y
René assure !
C'est Armande qui va avoir du boulot de lavage !
Une seconde avant la glissade
Ouf ! passée !
Elisabeth, la nouvelle
Prise de rv avec la clinique Rambot  pour une radio !
Après résultats, Viviane n'aura pas de fracture mais un gros traumatisme au pied!
Prompt rétablissement Viviane !!!

et il n’y avait qu’un bistrot à La Roque, trop petit pour 23 !