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Jeudi 12 février 2015 : La chapelle ND de Goiron à |
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Chapelle Sainte-Anne de Goiron La chapelle Sainte-Anne de Goiron est bâtie en-contrebas nord-est d’un relief très marqué appelé Plateau de Manivert (du Mont Goiron, partie de la Chaîne des Côtes) qui culmine
à 480 mètres d’altitude, dominant de 300 bons mètres le gros village de La Roque-d’Anthéron qui se trouve au nord-est de la chapelle. La chapelle placée sous le vocable de Sainte-Marie fit partie des possessions de l'abbaye bénédictine Saint-André d'Avignon jusqu'en 1155. A cette date, elle est cédée à l'Abbaye de Silvacane et desservie par ses abbés jusqu'à leur disparition en 1444. Elle passe alors au Chapitre d'Aix avec Silvacane. Ce n'est qu'au XVIe siècle que "La Filleule de Silvacane" passe sous le vocable de Sainte-Anne. Elle devient un lieu de pèlerinages, où les habitants des villages voisins venaient en foule prier la Sainte pour obtenir la pluie. Des ermites entretenaient le modeste sanctuaire, vivant de la charité publique et du produit de leurs jardins. Elle est composée d'une unique nef en en forme de croix latine, au toit couvert de lauses, pierres plates carrées tirées des roches même du plateau. On y trouve de jolis ex-votos du XVIIe siècle. Les contreforts extérieurs
soutiennent une voûte en berceau brisé et d'abside en cul de four qui supporte cette lourde toiture. Le site troglodytique des Baumes témoigne d’une activité humaine dès l’Antiquité. Aménagées par les Cénobites, constructeurs de la chapelle, ces grottes de différentes dimensions servaient de logements, écuries ou granges. Egalement creusés dans le roc, des réservoirs recevaient l'eau pluviale amenée par un réseau de petites rigoles que l'on pense pouvoir dater du XIe siècle. Les tombes des ermites et abbés étaient creusées, elles aussi, à même le roc. Pourquoi Sainte Anne ? (fêtée le 26 juillet) (D'après l'Abbé L. Jaud, Vie des Saints pour tous les jours de l'année, Tours, Mame, 1950, Sainte Anne appartenait à ce peuple choisi qui, dans les desseins de Dieu, devait donner naissance au Sauveur des hommes; elle
était de la tribu de Juda et de la race de David. Ses parents, recommandables par leur origine, devinrent surtout illustres entre tous leurs concitoyens par l'éclat d'une vie pleine de bonnes oeuvres et de vertus. Dieu,
qui avait prédestiné cette enfant à devenir l'aïeule du Sauveur, la combla des grâces les plus admirables. Après Marie, aucune femme plus que Sainte Anne ne fut bénie et privilégiée entre toutes les autres. Mais si
elle reçut tant de grâces, comme elle sut y répondre par la sainteté de sa vie! Le mémorial de la résistance Dans la journée du 11 juin 1944 les Allemands procèdent au bouclage de la colline de Ste Anne et isolent les maquisards (environ 400 hommes). Toute la matinée du 12 juin, le combat fait rage et les résistants se battent avec acharnement contre un ennemi supérieur en nombre (environ 3000 hommes) et en armement. Les maquisards infligent des pertes sévères aux assaillants, mais les munitions s'épuisent. Les Allemands mettent le feu au maquis pour les forcer à se rendre. L'ordre de dispersion est effectivement donné. L'ennemi procède alors à une "chasse à l'homme", des prisonniers et des blessés sont capturés, interrogés, torturés puis fusillés. Au terme de ces journées, 62 résistants du maquis de Ste Anne ont été tués. Ils avaient une moyenne d'âge de 28 ans
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et il n’y avait qu’un bistrot à La Roque, trop petit pour 23 ! |